Jeudi 24 juillet, direction le Beaufortain et le Rocher du Vent, histoire de fuir la chaleur de la vallée… Départ du Plan de la Lai pour suivre le balisage de la via ferrata. Nous la quittons par une vague trace pour récupérer le sentier officiel qui nous mène au fameux tunnel. Une vraie curiosité, d’une centaine de mètres de long. Percé dans la roche par des émigrés espagnols, il faisait partie d’un projet routier devant relier Evian à Menthon… par les cols.
Equipés de nos frontales, nous le parcourons, et à sa sortie, surplombons littéralement le lac de Roselend ! Traversée d’un court passage d’éboulements suite aux dernières intempéries. Le sentier, étroit et à flanc de montagne contourne le Rocher. Le lac de la Gittaz fait son apparition… Nous poursuivons toujours à flanc de montagne en direction du Col de la Lauze, atteint après une courte montée de 200 m (puff, puff …). De là nous rejoignons rapidement une faille qui forme un canyon et qui sépare le Rocher du Vent en deux. Quelques restes de neige, une petite cheminée bien équipée, je vous rassure (hah, hah), nous amène à son sommet. D’ici, la vue évidemment est « à couper le souffle ». A son nord, le Rocher des Enclaves, en arrière plan les Aravis, à son sud l’aiguille du Grand Fond, les sommets de la Tarantaise, à l’est le Miravidi, le Mont Blanc, et à l’ouest, le Mirantin, la Grande Journée, pour ne citer que quelques uns. …

Quelques pas de désescalade et un petit retour en arrière pour poursuivre notre déambulation au fil de la crête et atteindre les Roches Merles. A sa base sud/ouest, des grandes dalles inclinées nous barrent le chemin et, tout à coup… surgit LE panneau clignotant « CAF Meythet T4, T4 »! (hah, hah). Nous reviendrons la tenter par son arrête sud/est qui semble plus accessible… A vue nous rejoignons la gouille du Col de la Sauce et en coupant les nombreux lacets de la piste carrossable, atteignons notre « carrosse ». Lui, il connait le chemin d’un petit bar et c’est en « chaises longues » et en surplomb du lac que nous terminons notre journée. Non mais… elle est pas belle la vie ?

On ne vous raconte pas en détail LA séance « escalade solo » de Kaska, aie, aie, elle a serré les fesses, je vous le dis…
Et pas trop de « pinpins » sur notre circuit, dixit Sylvaine (ah non, Sylvie…). Ils étaient tous dans la via qui « bouchonnait », comme à l’Everest (ah, ah).

Un grand merci à notre « petite équipe ».

Simone

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