Kayak, un mot anglais venant de l’esquimau qayaq, qui était l’embarcation individuelle des Esquimaux, à carcasse de bois recouverte de peaux cousues qui entourent l’emplacement du rameur. Elle est propulsée à l’aide d’une pagaie double et rendue étanche par une jupe imperméable serrée autour de la taille du pagayeur. Celui ci est assis dans l’embarcation ce qui fait la différence avec un canoë, qui est d’origine indienne et se pratique à genou et avec une pagaie simple.
Bien sûr, la pratique du kayak dans un club de montagne peut paraître étonnante, mais c’est une autre façon de randonner. D’explorer les côtes, de jouer dans les vagues, plaisir de la glisse également et de découvrir des paysages sauvages de bord de rivière en suivant son cours plus ou moins turbulent.
Le kayak est un formidable outil pour randonner plusieurs jours en autonomie grâce à sa grande capacité de chargement, ce qui permet de camper ou bivouaquer dans des endroits fantastiques de beauté sauvage.
Le kayak tel que nous le pratiquons au CAF de Meythet est à la portée de tous.
Bien sûr il faut aimer l’eau, savoir nager au moins 50 m.et pouvoir faire une apnée d’au moins 30s.
Mais cette activité demande des connaissances autant en mer qu’en rivière et peut comporter des difficultés que nous ne pouvons assumer sans un guide.
C’est avec ces guides que nous avons pu faire plusieurs séjours, découverte des Calanques, de Marseille à Cassis, la côte de la Ciotat à Gien, la côte ouest de la Corse; ainsi qu’en rivière, découverte de la Loire, l’Allier, la Dordogne, le Haut Rhône. Ceci nous permet d’avoir toujours des kayaks en bon état ainsi que le matériel qui va avec et qu’il est onéreux de posséder. Quant aux affaires personnelles, il en faut peu: short, tee-shirt, polaire, Kway, chapeau, lunettes de soleil et chaussures pouvant aller dans l’eau.
Quelques balades faciles sont proposées à la journée, sans le moniteur sur le lac d’Annecy et Aiguebelette, mais rien ne vaut l’expérience de séjours qui sont toujours de belles aventures.
Danielle Boget.